Fin de party..

  • lepirelon

La fête est finie ! Fin de party, comme l'a indiqué Emmanuel Macron, s'adressant aux jeunes, lors de son intervention télévisée où il a annoncé la mise en place d'un "couvre-feu" dans certaines métropoles pour au moins quatre semaines. Plus question de cinoche ni de sorties au resto ou en boîte après 21 heures. Plus de teuf ou d'anniv' à plus de six participants. Back to the casbah ! Soirées pizza/Monopoly ou Candy crush. Obligés de se coucher avec les poules. Impossible de rentrer à pas d'heure et de finir sa nuit pendant les cours le matin. C'est pas humain !.. 

 

Voilà ce qu'on pourrait entendre de la part de certains jeun's mais aussi d'adultes compatissant au "sort injuste" qui leur échoit. Les mêmes esprits éminents qui parlaient déjà d'une "jeunesse sacrifiée" lors du confinement. Comme si on était revenu en juin 40 où Paris était devenue ville morte face à l'avancée de la Wehrmacht. Avant l'exode puis le retour en ville pour y subir les bombardements, le froid et la pénurie de nourriture. Donc la faim qui tenaillait les estomacs. Dur !..

 

Dans une moindre mesure, évoquons les générations d'hommes de plus de quarante ans qui ont connu les gaietés de l'escadron. Durant les deux premiers mois de leur service militaire, ils étaient confinés dans leurs casernes sans sortie. Sans visites de leurs proches ou de leurs ami(e)s. Avec, pour seule musique, le réveil au clairon pour les marches de nuit à travers la campagne. Dur ! Alors, un mois sans sortir le soir, est-ce donc insupportable ? D'autant que cela inclut deux semaines de vacances durant lesquelles un certain nombre pourra s'évader dans des zones vertes.

 

Or, à quoi est due la "deuxième vague" de l'épidémie de Covid 19 ? Chacun sait répondre. Après le déconfinement, on a pu assister à un relâchement général. On a en mémoire ces rave party rassemblant des centaines de participants ou ces soirées "improvisées" sur les plages ou ailleurs. Sans protections ou gestes barrière. Comme si le danger n'était plus là. Malgré les recommandations des autorités sanitaires et médicales. Sauf exception, comme le druide phocéen qui, entre autres galéjades, affirmait que le virus ne passerait pas l'été et qu'il n'y aurait pas de "deuxième vague". Le verra t-on, un jour ou l'autre, faire amende honorable ? Rêvons un peu !..

 

Nous avons pu voir et entendre, alors, une cohorte de penseurs, philosophes ou amuseurs publics affirmer péremptoirement qu'il ne fallait pas "infantiliser" la population et que la liberté individuelle passait avant toute chose. Même au prix de la mort des plus fragiles. Propos effarants marqués du sceau d'un égotisme narcissique. Qui n'ont pu qu'encourager un certain laisser-aller.  A ceux-là sont venus s'ajouter tous les complotistes faisant feu de tout bois sur les réseaux sociaux. Niant la réalité pour échafauder les théories les plus scabreuses sur l'apparition de l'épidémie. .     A l'instar des "rassuristes", pseudo experts dénonçant "l'autoritarisme sanitaire" des "alarmistes" et "la dictature d'une éthique médicale qui veut imposer son savoir-faire aux choix politiques". .

 

Quant à la classe politique, si, dans son ensemble, elle a su tenir dignement son rang et accorder le droit à l'erreur face à une situation inédite et imprévisible, il n'en va pas de même de certains éléments asociaux, pétris de mauvaise foi et d'acharnement délétère contre tout pouvoir constitué qui, à leurs yeux, est présumé coupable. Démagogues par vocation soumis à leurs tristes passions insatisfaites. Et aveuglés par le déni de réalité. Je ne nomme personne, suivez mon regard !..

 

Le vieux proverbe : "Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait !" n'a plus de sens.  La jeunesse sait que tout se paie, et la vieillesse peut tout payer.. (Henry Maret).   MB

 

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Pas plus de six à table ? C'est encore le lobby des fabricants de raclettes qui s'est imposé !..  Comme par hasard !..

 

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On peut s'apitoyer avec raison sur le sort de certains restaurateurs ou tenanciers de bars et de boîtes de nuit mais l'on ne peut s'empêcher de se souvenir d'un épisode déjà ancien. Lorsque leur lobby mené par le chef Daguin avait obtenu du gouvernement Sarkozy la baisse de la TVA à 5%. . En compensation, ils avaient promis de créer 100 000 emplois dans leurs établissements dont on peine à trouver la trace. Et de baisser leurs prix. Ne me faites pas rire, j'ai les lèvres gercées !.. MB

 

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                                                                            Exit, la teuf' !..

 

 

 

                                                                      Après "Le dernier tango"..

 

 

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