Delirium très mince..

  • lepirelon

Alors, comme ça, nous serions au bord de la guerre civile ? Qui est-ce donc qui dit cela ? L'inénarrable Christophe Chalençon, ferronnier d'art et représentant autoproclamé des "gilets jaunes" du Vaucluse, qui a récemment rencontré clandestinement Luigi Di Maio, ministre du gouvernement italien et leader du mouvement populiste 5 étoiles. Imbu de sa récente notoriété, le dit Chalençon, interviewé par une chaîne de télé italienne, affirme que "des paramilitaires sont prêts à faire tomber le pouvoir en France". Bigre !..

 

Ses déclarations méritent d'être reproduites dans leur intégralité, vu leur gravité:

 

Outre le délire complotiste à tendance paranoïde, l'exagération du propos tend à donner à son personnage beaucoup plus d'importance qu'il n'en a réellement. On pourrait donc en sourire mais il exerce néanmoins une certaine influence, notamment dans le midi de la France, par ses pages Facebook où il expose sa vision de la société. Il y multiplie les posts et les partages à caractère islamophobe allant jusqu'à qualifier l'islam de "religion de dégénérés" et de "peste qui envahie (sic) notre société de lumière pour essayer de propager le voile de l'obscurantisme". Verbatim :

 

Et pour enfoncer le clou, en guise de provocation:

 

                                        Christophe Chalençon, ferronnier: De l'Art ou du cochon ?..

 

On n'est pas loin des délires d'un certain Frank Buhler, autre "gilet jaune" revendiqué et actuel responsable départemental du Tarn-et-Garonne de "Debout la France", banni du parti de Marine Le Pen en 2017 pour des propos jugés racistes. C'est dire ! Pour lui, "lutter contre la peste islamique n'est pas raciste". Promettant une libération proche de l'Europe et l'expulsion des musulmans. "Musulmans, apprenez vite à nager. La libération proche !" disait-il dans un tweet début 2017.  Charmant garçon !..

 

En dénonçant ces écrits, notre but n'est pas de procéder par amalgame ou syllogisme et d'assimiler tous les sympathisants des "gilets jaunes" à ces prises de position. Néanmoins, rappelons qu'une enquête d'opinion récente révélait que 45 % d'entre eux s'avouaient proches du Rrrassemblement national, ex-FN fondé par Jean-Marie Le Pen qui n'a jamais été à un détail près sur ces sujets.      D'où la question légitime: De qui les "gilets jaunes" sont-ils vraiment le nom ? Nom de non !..  MB

 

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