La balance..

  • lepirelon

La guinguette a fermé ses volets mais voici que ses deux ex-tauliers viennent coup sur coup de se constituer en syndic de faillite pour se dédouaner de toute erreur de gestion ou de tout manquement dans leurs fonctions passées. Et de faire porter la responsabilité de leurs échecs à la plupart de ceux qui ont participé à leur entreprise. Quitte à les dénoncer sur la place publique. Pour ne pas être comptables du passif et ménager le futur en espérant revenir aux affaires. Désir d'avenir ?..

 

On aura reconnu dans ces deux derniers mots l'ex-slogan de la campagne présidentielle de Ségolène Royal en 2007. Il pourrait resservir. Ne dit-on pas qu'on l'aurait sollicitée pour prendre la tête de la liste PS, ou ce qu'il en reste, aux prochaines élections européennes, l'an prochain ? Retour vers le futur ? Pour l'instant, elle réserve sa réponse et fait durer le suspense jusqu'en janvier.       Ravie de se savoir désirée. Mais décidée à imposer ses conditions pour plus d'affinités électives.

 

En attendant, elle se consacre à la promotion d'un livre où elle solde les comptes et mécomptes du passé. Encouragée par le succès relatif de l'ouvrage-bilan de son ex-compagnon François Hollande, elle confie ce qu'elle avait sur le cœur depuis au moins trois décennies. Et ça balance pas mal !..       A Paris ou ailleurs aussi, comme dit la chanson.

 

Dans ce livre, elle recense toutes les réflexions ou attaques sexistes qu'elle a eu à subir durant sa longue carrière de parlementaire, de candidate puis de ministre. La plupart exprimées de façon grossière ou condescendante. Elle n'a rien oublié des lazzis genre: "A poil !", "Bécassine" ou "Vache folle" lancés contre elle. Ou des remarques graveleuses à propos d'autres femmes politiques.

 

Le fait est que cette réalité n'est pas à l'honneur des hommes qui se laissent aller à de tels actes.    En revanche, là où le bât blesse c'est quand elle en fait un postulat présupposant que la misogynie est la cause de toute critique de son action. Ce qui est un axiome aussi contraire à la raison que   celui de certaines ultra-féministes prêchant que tous les hommes seraient des violeurs potentiels.   Et qui voient partout des porcs qu'il faut balancer..

 

Le même argument factice revient souvent dans la bouche de certaines femmes politiques depuis l'apparition du hashtag #Me too, confinant parfois à la mauvaise foi. Ce faisant, celles-ci adoptent alors le même penchant sectaire que celui qu'elles dénoncent chez leurs congénères masculins. On l'a vu récemment lors du plaidoyer pro domo de Sophia Chikirou attribuant à la misogynie ordinaire les plaintes pour malversations financières déposées contre elle par ses collègues du Média.  Grossière diversion pour se défausser des faits reprochés.

 

Malgré cela, comment se résoudre à imaginer que l'avenir de la gauche sociale-démocrate pourrait encore dépendre des destins contrariés d'un couple qui a instrumentalisé ce mouvement pour assouvir leurs ambitions opposées. Et l'a mené dans l'ornière. Par orgueil ou par incompétence.

Puisque le bail est échu et non renouvelable, il est temps de rendre les clés. Vite ! Du sang neuf !..   Et une bonne dose de "bravitude" !..

 

Comme disait l'autre: "C'est mon avis et je le partage ! Quoique vous en pensiez !.." 

Et je ne vous accuserai pas de sexisme si vous n'êtes pas d'accord avec moi.  MB

 

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Madame Royal n'aime pas être contredite, surtout par un homme. Venue faire la promotion de son livre à l'émission "C à vous" sur la 5, elle a répliqué vertement à Patrick Cohen qui soulignait une inexactitude à propos d'un livre de Laurent Joffrin en 2007 parlant de "La gauche Bécassine". Ce qu'elle avait très mal vécu. Devant l'insistance de son contradicteur à rectifier les faits, elle s'est empourprée en maintenant sa version et a qualifié cette intervention du journaliste comme relevant de "la solidarité masculine". Le sexisme, encore et toujours, voilà la cause. Comme les médecins de Molière qui s'en allaient répétant sans cesse à tout va: "Le poumon ! Le poumon, vous dis-je !.."

 

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Bis repetita...

 

 

 

 

 

                                              Quitte à être traité de macho. Tant pis !..

 

 

 

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