Torquémadame..
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Eh bien voilà, ça continue !.. Après la mise au ban d'Adrien Quatennens pour violence domestique suite à la main courante déposée par son épouse, c'est au tour de Julien Bayou d'être écarté du leadership de son parti après une dénonciation pour "violences psychologiques" envers son ex-compagne.
L'accusatrice n'est autre que l'inénarrable Sandrine Rousseau - dite Torquémadame - inquisitrice revendiquée des turpitudes masculines. Sur la foi de confidences de la présumée victime évoquant du harcèlement moral, elle a cru bon de les révéler et jeter ainsi l'anathème sur un rival à la tête d'EELV..
Tout est parti d'une intervention dans l'émission "C à vous !" où la députée "écoféministe" rappelait que la cellule "Violences Sexistes et Sexuelles" du parti EELV "a été saisie en juillet après des accusations de violences commises par Julien Bayou sur son ex-compagne". Puis elle racontait : "J’ai reçu chez moi très longuement une ex-compagne de Julien Bayou. Au moment où j'ai reçu cette femme, elle était dans un état très déprimé, elle était très mal, elle a d'ailleurs fait une tentative de suicide quelques semaines après". Ajoutant ensuite: "Je pense que des comportements sont de nature à briser la santé morale des femmes. Elles sont manifestement plusieurs, moi je n'ai entendu qu'un seul témoignage. Une enquête journalistique semble être en cours". A c'qui paraitrait !
Julien Bayou avait assuré début juillet au Figaro qu'il serait interrogé par une commission interne du parti "dans les meilleurs délais sur ce qui ne constitue en rien des violences sexistes ou sexuelles ni des comportements inappropriés envers quiconque". Il avait ajouté: "Il s'agit malheureusement d'une histoire qui se termine dans la souffrance, et d'une rupture qui s'accompagne de menaces à peine voilées à mon endroit et d'une forme d'instrumentalisation que je ne peux que déplorer". Il avait évoqué "une rancœur qu'elle ne cache pas puisqu'elle m'a clairement écrit, trois jours après avoir saisi la commission interne d'EELV : “Inquiète-toi. Je vais revenir et en force. […] La chute va être douloureuse". Effectivement : depuis, il a dû céder à la pression et démissionner..
Face à l'intervention de Sandrine Rousseau, de nombreuses voix se sont faites entendre pour mettre en cause son action et ses positions. Ainsi celle d'Eric Dupont-Moretti, Garde des Sceaux, qui a déclaré: "Madame Rousseau n'est pas procureure générale de la Nation. Tant qu'elle parle de barbecue, ce n'est pas mon périmètre, ça ne m'intéresse pas. Mais quand elle veut parler de justice, et qu'elle s'érige en autorité judiciaire, je dis non". Et de lancer à l'intention de l'intéressée: "Si vous avez des éléments madame Rousseau, vous les transmettez au procureur de la République". Par ailleurs, la gestion en interne de possibles affaires de violences sexuelles ou psychologiques par les partis politiques pose problème selon lui: "C'est une véritable dérive à laquelle nous sommes en train d'assister. Si chacun fait sa petite tambouille dans son coin, sa petite justice privée dans son coin, nous allons arriver vers une société de la délation qui va devenir insupportable". Selon lui, la justice et seulement la justice est habilitée à s'exprimer dans le cadre de ces affaires . .
Sur France inter, Elisabeth Badinter, figure historique du féminisme, s'en est pris à la dénonciatrice: "À la tête de la radicalisation, nous avons une députée écolo qui est Madame Rousseau et qui veut faire tout flamber. J'ai été particulièrement choquée par son intervention où elle s'est permise d'évoquer un problème entre Monsieur Bayou et sa compagne, d'appeler à son exclusion. Où sommes-nous pour mépriser à ce point la justice? On livre des hommes à la vindicte publique, sans passer par un minimum de justice. Je crois que c'est une femme qui est dans la toute-puissance et qui se permet de contrer la justice". L'ex-candidate à la primaire écolo lui a répondu sur Twitter, assumant de vouloir faire "flamber le patriarcat, Madame, et avec enthousiasme de surcroît". Bigre !..
Entre autres prises de position, le philosophe Raphaël Enthoven a estimé que "Le sexisme structurel d'une société patriarcale depuis des siècles n'excuse pas la façon dont Sandrine Rousseau s'est débarrassée de Julien Bayou, elle l'a publiquement exécuté. Cela ne lui donne pas raison, elle n'est pas excusable de ses procédés par la nature du système dans lequel elle se trouve". Ajoutant : "Elle fait reculer la cause qu'elle prétend faire avancer. Quand les gens entendent ça, au lieu de s'indigner d'éventuelles violences psychologiques infligées par un homme sur une femme, ils s'indignent de la façon dont une femme qui se prend pour Robespierre exécute un rival politique". .
Ou plutôt une sorte de Charlotte Corday qui voudrait remplacer le patriarcat par le matriarcat ?..
Drapée dans le violacé du combat féministe, encoure-t-elle le sobriquet de "Châtreuse de pâme" ?.. But ultime non avoué des louves "alpha": réduire la gent masculine à sa plus simple expression ?.. "Déconstruction" radicale ? Façon expéditive d'advenir à l'intersectionnalité ? Drôle de genre !.. MB
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RÉHABILITATION • Accusé de «violences psychologiques», Julien Bayou s'est mis en retrait de la présidence du groupe écolo à l'Assemblée - c'est officialisé au J.O ce matin - et de la chefferie d'EE-LV. Aurait-il dû rester en poste ? C'est ce que pense Yannick Jadot, invité ce matin de BFMTV. «Ça a été fait pour donner de la sérénité à la cellule d'écoutes mais ça apparaît comme une sanction. Et cette sanction-là, elle n'est pas normale. À partir du moment où la cellule n'a pas rendu son travail, on n'a pas à sanctionner quand il n'y a pas de dépôt de plainte, quand on ne sait pas de quoi la personne est accusée ou soupçonnée et que cette personne n'a pas pu se défendre», commente l'ancien candidat à la présidentielle. C'est un peu tard cependant.
CONTRE-ATTAQUE • «Il n’y a pas d’affaire Bayou», assure Julien Bayou, pour sa première prise de parole officielle depuis sa démission de la direction d’EE-LV et sa mise en retrait de la coprésidence du groupe écolo à l’Assemblée. Dans une interview au Monde, l’écolo clame son innocence, expliquant se trouver «dans la situation de quelqu’un innocent des faits dont on ne l’accuse pas» et annonçant son retour à l’Assemblée dès aujourd’hui. Surtout, Bayou contre-attaque face à Sandrine Rousseau, qui a médiatisé l’affaire sur France 5. «On ne balance pas à une heure de grande écoute la situation psychologique de quelqu’un qui souffre ou des accusations sans éléments», balance-t-il, jugeant que sa camarade «est allée trop loin». «Et tout le monde le mesure, poursuit-il. Pour moi, il ne faut pas confondre féminisme et maccarthysme. [...] Le maccarthysme est un tout autre sujet. C’est dire : "J’ai des listes d’hommes", c’est porter des accusations que vous ne pouvez contredire, car il n’y a pas d’enquête. Ce n’est pas un excès du féminisme, c’est un dévoiement.» Cette sortie de diète médiatique intervient au lendemain de la saisine, par son ex-compagne, de la cellule d’enquête d’EELV contre les violences faites aux femmes.
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Lundi 26 septembre, à l’aube, le petit monde de la gauche écarquille les yeux en apprenant la démission de Julien Bayou de son poste de secrétaire national d’EE-LV.
Le député de Paris, accusé de «violences psychologiques» par son ex-compagne, dénonce «une situation intenable» alors qu’aucune plainte n’a été déposée et que les faits reprochés n’ont pas été clairement formulés. Mais peut-il être surpris ? Il sait que depuis quelques années, un petit groupe de militantes, dont Aline (1), son ex-compagne, enquête sur son comportement envers les femmes. «Il y avait clairement, dès 2019, une campagne animée par des féministes pour le faire tomber», raconte une ancienne compagne de l’écologiste, contactée à l’époque par ce petit groupe. Depuis trois ans, l’ex-leader d’EE-LV était un homme surveillé. (1) Le prénom a été modifié.
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"Instrumentalisation politique": après sa contre-attaque, Julien Bayou fâche les écologistes
Après son départ de la tête d'EELV, Julien Bayou s'est défendu par le biais de son avocate, qui a teneu des propos très sévères à l'encontre du parti. De quoi déplaire dans les rangs des ...
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Violences sexistes : Sandrine Rousseau met en cause le secrétaire national d'EELV, Julien Bayou
Invitée de l'émission C dans l'air sur France 5, la députée écologiste Sandrine Rousseau a rapporté avoir reçu une femme accusant le secrétaire national d'EELV, Julien Bayou, de " comportem...
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INVITÉ RTL - Affaire Bayou : Yannick Jadot critique la méthode de Sandrine Rousseau
L'ancien candidat EELV à l'élection présidentielle n'est "pas favorable à ces prises de position personnelles qui viennent abîmer un processus".
"Madame Rousseau n'est pas procureure": Dupond-Moretti fustige à nouveau la gestion du cas Bayou
BFMTV Il y a 2 heures Jules Fresard Après la démission à la tête d'EELV du député de Paris, le garde des Sceaux a dit craindre une "société de la délation". C'est la deuxième fois en moin...
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Vu du Royaume-Uni. Sandrine Rousseau, la "pourfendeuse des mâles français"
Pour le Times, il s'agit du dernier exemple en date d'une "crise de la coalition d'opposition de gauche déclenchée par les accusations de violences sexistes pesant sur certaines de ses figures ...
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Sandrine Rousseau, VRP de l'homme-soja et de la femme-quinoa
Tribune. De l'" homme enceint " à l'" androcène ", en passant par l'écoféminisme et le cyberharcèlement, sans compter les polémiques autour du " barbecue comme symbole de virilité ", on trou...
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Dessin de Coco pour Charlie-Hebdo
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"La vérité, si je mens !.."
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"T'inquiètes pas ! Je vais le déconstruire en moins de deux !.."
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Prédateur ?..
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"Et voilà le travail !.."