Boulette russe..
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Vlad l'impavide a jeté le masque et montré son vrai visage. Un visage traversé d'un rictus dédaigneux pour signifier son mépris de l'Occident, des traités garantissant l'ordre international et de l'intégrité de l'Ukraine qu'il a décidé d'envahir. Plus de faux-semblants, de valses diplomatiques ou de déclarations ambigües. Plus de double langage pour justifier son coup de force prémédité de longue date. Pour lui, l'affaire est claire. L'Ukraine qui avait échappé à sa sphère d'influence en 2014 doit revenir dans le giron traditionnel de la "Russie éternelle". Et rester un glacis aux marches de son empire. Au vu des réactions dans le monde entier, s'agirait-il d'une boulette russe ?..
Sa décision de reconnaître les deux républiques autoproclamées du Donbass créées par les séparatistes pro-russes en 2014 dans l'Est de l'Ukraine et d'y faire intervenir les troupes russes ne font qu'entériner l'annexion de ces territoires après l'anschluss de la Crimée. En attendant de pousser ses pions plus loin avec en ligne de mire l'invasion partielle ou totale de l'Ukraine remise au pas pour effacer l'affront de la "révolution orange" qui avait libéré ce pays de l'inféodation russe ?.. Cela confirmerait les prédictions les plus sombres des services de renseignement occidentaux qui se sont révélés exacts: la volonté du maître du Kremlin de rétablir l'ordre ancien d'avant la chute de l'URSS que l'ancien colonel du KGB a qualifiée de "plus grande catastrophe du XX° siècle.."
Ce dessein hégémonique s'est déjà manifesté en Géorgie, en Moldavie, en Arménie, au Kazakhstan et bien sûr en Crimée, annexée manu militari après un simulacre de référendum échappant à tout contrôle international. Grignotant morceau par morceau des territoires réputés "russophones". Cela ne va pas sans rappeler les exigences de l'Allemagne nazie réclamant puis obtenant la main mise sur les Sudètes grâce aux "accords" de Munich déshonorant la France et la Grande-Bretagne. Ici, les prétextes d'invasion sont les mêmes: "maintien de la paix" dans la partie Ouest de l'Ukraine accusée de commettre un "génocide" au Donbass. Et de vouloir devenir une "puissance nucléaire"..
Les menaces de sanctions économiques et financières occidentales contre les oligarques russes risquent d'être contournées ou détournées par d'autres puissances, tels que la Chine qui pourrait accroître la dépendance russe à son égard. Avec des visées territoriales sur la Sibérie orientale . . Les Européens pourraient restreindre les importations de pétrole et de gaz qui constituent l'essentiel de la rente économique russe. De même pour sa production agricole. Entraînant une baisse du niveau de vie général de sa population et, à la longue, un accroissement de son mécontentement . Après le poker menteur, la partie d'échec pourrait mal tourner pour le tsarillon moscovite botoxé . .
En attendant, l'initiative poutinienne récolte la désapprobation et la condamnation du secrétaire général de l'ONU qui considère la décision de la Russie de reconnaître l’indépendance des territoires séparatistes ukrainiens “comme une violation de l’intégrité territoriale et de la souveraineté de l’Ukraine”. Elle est “incompatible avec les principes de la Charte des Nations unies”. Le président du Conseil européen, Charles Michel, et la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen ont assuré que “la reconnaissance des deux territoires séparatistes en Ukraine est une violation flagrante du droit international, de l’intégrité territoriale de l’Ukraine et des accords de Minsk. L’UE et ses partenaires réagiront avec unité, fermeté et détermination en solidarité avec l’Ukraine”.
Quant à Emmanuel Macron qui s'est beaucoup investi dans les négociations pour éviter le coup de force de Vladimir Poutine, il a qualifié l’intervention télévisée du chef de l’Etat russe de "discours paranoïaque" et il a twitté: "En reconnaissant les régions séparatistes de l'est de l'Ukraine, la Russie viole ses engagements et porte atteinte à la souveraineté de l'Ukraine. Je condamne cette décision. J’ai demandé une réunion d'urgence du Conseil de sécurité des Nations unies et des sanctions européennes". Suivi, dans le même registre, par de nombreuses personnalités politiques françaises, tels que Valérie Pécresse, Yannick Jadot, Anne Hidalgo ou Fabien Roussel. A l'exception notable des habituels thuriféraires de Vladimir Poutine: Marine Le Pen, Eric Zemmour et Jean-Luc Mélenchon qui pondèrent leur désapprobation pour mieux critiquer l'action du président de la République. Sans pour autant faire amende honorable de leurs propres erreurs de jugement. Ben voyons !..
Ces trois-là ambitionnent d'avoir un jour le contrôle du bouton nucléaire. On en frémit d'avance.
Le ciel nous en préserve !.. Lors du prochain scrutin, ne jouons pas à la roulette russe !.. MB
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Rien à faire. Il n'en démord pas. Depuis La Réunion, Jean-Luc Mélenchon, voulant lever un "malentendu", affirme: "J’ai dit qu’il n’y avait pas de risque d’invasion, c’est vrai, mais il faut citer le reste de la phrase, “de l’aveu même du président de l’Ukraine”. Courageuse façon de se dédouaner !. Pour lui, "les Russes ne seront jamais nos ennemis" et prône un "non-alignement" avec les Américains ou les Russes. "Nous n’avons rien à faire dans un équipage pareil", car "l’Otan abandonne les gens en cours de route". Signifiant par là de quel côté il penche. Il ajoute: "Ma pensée se tourne vers les Russes courageux qui manifestent contre la guerre" sans mentionner leur rejet de Poutine. Magnanime il évoque aussi "les Ukrainiens sous les bombes ". Mais ne manque pas de critiquer Emmanuel Macron: "Je mets en garde le président de la République contre la tentation du cynisme, celle de s’agiter comme les garçons, petits comme grands, avec arc et flèches. Au lieu d’envoyer du matériel de guerre, vous croyez pas que le plus urgent est le cessez-le-feu et les négociations ? ".
Un armistice et la reddition ukrainienne ? Juste ce que prône Poutine qui peut lui dire: "Karacho !.."
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25.02.22: Symbole de la résistance désespérée des Ukrainiens face à l'agression russe, les treize soldats stationnés sur l'ilot des Serpents en mer Noire sont morts en héros et avec panache. Menacés d'être bombardés par un navire russe qui leur enjoignait par radio de se rendre, ils ont répondu: "Allez vous faire foutre !..". Aussitôt, sans même tirer un coup de semonce, le navire russe a mis sa menace à exécution en les bombardant. Illustration de la barbarie prescrite à cette guerre. .
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Sur la stratégique île des Serpents, les derniers instants de ces soldats ukrainiens émeuvent
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OTAN EN EMPORTE POUTINE • Entendant les bruits de bottes et les manœuvres de Vladimir Poutine, Jean-Luc Mélenchon tourne les talons. Après avoir estimé que l'agresseur, «c'est l'Otan, sans aucun doute», le candidat LFI a reconnu dans un communiqué publié hier que «c'est une escalade, et que la Russie en porte la responsabilité, et qu'il faut le condamner». Il a surtout choisi le camp du ni-ni. «Mélenchon défend l’idée d’une France non-alignée, ni dans un camp, ni dans un autre, qui puisse jouer pleinement son rôle au service de la paix. La Russie n’a pas à envahir l’Ukraine Les États-Unis n’ont pas à annexer l’Ukraine dans l’Otan», résumait son soutien Adrien Quatennens dimanche sur LCI. Le candidat, tenant d’une sortie de l’Otan, demande une «explication» au Premier ministre Jean Castex devant l’Assemblée, au vu de l’action d'Emmanuel Macron. Et de mettre la bonne ambiance : «Il est inutile d’espérer qu’il fasse mieux. Il peut faire pire.»
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Je ne crois pas ce que je vois |
Cette phrase d'Éric Zemmour au sujet d'une possible invasion russe en Ukraine date d'il y a quatre jours : «Je vous avoue que je n'y crois pas, mais je peux me tromper.» On ne saurait dire mieux, après l'offensive militaire lancée par Vladimir Poutine cette nuit. Comme de nombreux autres avis éclairés du polémiste multi-condamné pour propos haineux, cette «croyance» avancée au Grand Rendez-vous Europe 1 - CNEWS - Les Échos s'avère donc contredite par les faits et la réalité moins d'une semaine plus tard. Ce n'était pourtant pas une boulette de sa part, un simple avis lâché à l'emporte-pièce ou une réaction à chaud manquant de réflexion. Non, le candidat d'extrême droite qui se vit en Napoléon ou en général de Gaulle des temps modernes avait longuement mûri sa réflexion sur cette question des plus sérieuses pour tout aspirant à la fonction suprême. Début décembre déjà, Zemmour était encore plus catégorique, dans Élysée 2022 sur France 2 : «Le problème de l'Ukraine n'est pas que la Russie menace d'une invasion, je n'y crois pas. La Russie n'a aucun intérêt... [il est coupé]. La Russie, je prends le pari, n'envahira pas l'Ukraine.» Pari évidemment perdu donc, par celui qui se montre ici à peu près aussi compétent en géopolitique qu'en histoire, en médecine ou en statistique, c'est-à-dire très peu. Éric Zemlin Sur France 2, Zemmour (qui en 2018 confiait «rêver d'un Poutine français») reprenait allègrement les arguments du Kremlin (avec qui il souhaite aujourd'hui que la France entretienne une relation «apaisée») sur l'appartenance millénaire de l'Ukraine à la Russie et la menace que représenterait, pour cette dernière, la présence de «troupes de l'Otan à [sa] frontière». «Les Américains n'ont pas respecté leur parole», ajoutait le candidat à l'Élysée. Ce dimanche encore, il considérait l'extension de l'Otan comme un «problème géopolitique majeur» et soulignait qu'elle était «vue comme une agression par la Russie». De là à justifier les actions de Poutine... Sentant sans doute que cette russophilie commencerait à faire trop tache à un mois et demi du 1er tour de la présidentielle, Zemmour «condamne sans réserve l'intervention militaire russe» dans sa réaction ce matin à l'invasion de l'Ukraine. Il faut dire qu'on commence à être habitués aux inepties de Zemmour de manière générale et sur le sujet russe en particulier, lui qui affirmait fin janvier face à Jean-Luc Mélenchon chez Cyril Hanouna que «c'est les Russes qui ont libéré [la France]» à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
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Il est 3h45 à Paris, ce jeudi 24 février, la nuit est encore noire à Moscou et le visage de Vladimir Poutine apparaît, par surprise, à la télévision russe. Le décor est le même que lors de...
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UKRAINE - En diplomatie, gare aux promesses non écrites. Et même à celles qui le sont. Tous les regards sont rivés à l'Est depuis que Vladimir Poutine a choisi de défier les Occidentaux en ...
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Dessin d'Urbs pour Sud-Ouest
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Dessins de Juin pour Charlie Hebdo
Invasion des esprits ?..
D'accord ! Mais où ?..