Un jour sans faim..

  • lepirelon

Nous y voilà ! Rebelote ! C'est reparti pour un tour ! Nous voici reconfinés. Cela nous pendait au nez. Ce n'est pas faute d'avoir été prévenus. Depuis des semaines, les plus sérieux des membres du Conseil Scientifique envisageaient cette solution pour endiguer la progression inexorable de la pandémie. Suite au relâchement des mesures préventives observé depuis l'été. Un été meurtrier qui a vu des attroupements insensés festoyant au mépris des consignes sanitaires. Au nom d'une liberté individuelle qui ignorait le bien-être collectif. Leur but: jouir sans entrave contre les "diktats" des "anti-jouisseurs", comme le préconisaient certains bouffons médiatiques.

 

Il faut ajouter qu'ils n'étaient pas les seuls bateleurs à inciter à la désobéissance civile. D'"éminents spécialistes" autoproclamés - au premier rang desquels l'inévitable mage de la Timone, fort de ses statistiques truquées - s'étaient répandus dans toutes les chaînes d'info complaisantes pour affirmer péremptoirement qu'il n'y aurait pas de deuxième vague. Accusant les pouvoirs publics d'incompétence et de catastrophisme délibéré. Croyez-vous qu'ils aient fait amende honorable face à la réalité des faits bruts ? Ce serait méconnaitre la haute idée qu'ils se font d'eux-mêmes. .

 

Par ailleurs, les voici rejoints par une grande partie des leaders de l'opposition politique qui, quoique forcés d'approuver les nouvelles mesures sanitaires, n'ont pas de mots assez durs pour fustiger l'action des pouvoirs publics. Florilège: “Gestion de crise erratique”, pour Marine Le Pen, “Justifier l’injustifiable”, pour le patron des sénateurs Les Rrrépublicains Bruno Retailleau. “Pilotage incohérent”, pour Jean-Luc Mélenchon. “C’est un ‘oui’ de colère!”, expliquait de son côté le premier secrétaire du PS Olivier Faure qui appelle au respect des mesures annoncées. Fatalement.

 

Une façon délétère d'apporter la contradiction au chef de l'Etat qui a exhorté à “la solidarité” pour surmonter ces nouvelles difficultés qui ébranlent “notre résilience et notre unité.” Ajoutant: “Je sais la lassitude et cette impression d’un jour sans fin qui tous nous gagnent, nous devons quoi qu’il arrive rester unis et solidaires et ne pas céder au poison de la division (...) nous devons tenir, en nous serrant les coudes. La réussite dépend du civisme de chacune et chacun d’entre nous”. Même si l'expression "se serrer les coudes" n'est pas la plus pertinente en ces temps de distanciation. .

 

Même si les mesures annoncées par le pouvoir peuvent nous rendre amers et nous laisser sur notre faim d'aller et venir à notre guise, il n'empêche qu'il en va de la survie d'une partie de notre population. Cela doit sonner comme un coup de semonce pour tous ceux qui se croient invincibles ou indifférents au sort de leurs semblables. Belle occasion d'arrêter de se bercer d'illusions et de regarder la réalité en face. Rester au chaud en cette saison sera moins pénible qu'aux beaux jours. D'autant que, cette fois-ci, toute activité diurne ne sera pas complètement suspendue ou bloquée. 

 

Comme on dit:" Ce n'est pas la mort du petit cheval !..". Nous saurons nous remettre en selle. 

Et affronter les obstacles pour mieux les franchir. A coeurs vaillants, rien d'impossible !.. MB

 

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Décodage: Ce nouveau confinement ne serait-il pas qu'une façon déguisée d'isoler principalement les séniors et les étudiants ? Si l'on tient compte des exceptions, cela en a tout l'air. Les entreprises, les commerces essentiels (sauf les bars/restaurants) et les services publics maintiennent leurs activités. Les écoles, collèges et lycées fonctionnent. Les soins et services à la personne continuent. Seuls les inactifs et les retraités seront confinés 23 heures sur 24. Les autres: Métro, boulot, dodo !..

 

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Série noire: Une nouvelle fois, le terrorisme islamiste a frappé à Nice. C'est la troisième fois en un mois. Un fou de Dieu a tué trois personnes de la manière la plus barbare. Encouragé par des fatwas lancées depuis des pays étrangers où l'on incrimine la France pour "blasphème". Leur but: créer des scissions au sein de notre société pour imposer la charia. Réagissant sur place, Emmanuel Macron a déclaré: "Si nous sommes attaqués, une fois encore, c’est pour les valeurs qui sont les nôtres. Pour notre goût de la liberté. Pour cette possibilité sur notre sol de pouvoir croire librement et de ne céder à aucun esprit de terreur. Nous n’y céderons rien".  L'heure est à l'union..

 

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