Dr Folamour..

  • lepirelon

 

L'ensemble de la classe politique a su trouver les mots qu'il faut pour exprimer sa tristesse et ses condoléances aux familles ainsi qu'aux frères d'armes des treize soldats tombés au champ d'honneur au Mali lors d'une opération menée contre des djihadistes. En attendant l'hommage national qui leur sera rendu, chacun s'astreint à respecter une période de deuil et de recueillement, gardant ses commentaires et ses divergences de vue pour plus tard. A une exception près. 

 

A peine passé le choc de l'annonce de l'accident, on a pu entendre le groupe parlementaire de La France Insoumise se démarquer de l'attitude générale. Dans un communiqué officiel, le groupe emmené par Jean-Luc Mélenchon exprime sa "très vive émotion" et ses "condoléances aux familles des victimes". Passage obligé. Mais demande au gouvernement "d'ouvrir une discussion sérieuse et rationnelle pour envisager les voies de sortie d'une guerre dont le sens échappe désormais à nombre de nos compatriotes et de Maliens eux-mêmes". Doutant ainsi de l'utilité de cette guerre. Comme il l'a toujours exprimé depuis le lancement des opérations par François Hollande en 2013.

 

Certains pourront juger indigne une telle prise de position, eu égard aux familles des militaires tombés au combat, en laissant entendre qu'ils sont morts pour rien. Que leur sacrifice fut inutile. Ce qui ne peut que rajouter du sel sur les plaies. Mais nous savons depuis longtemps que le combat politique de Jean-Luc Mélenchon et de ses sbires ne s'embarrasse pas des considérations morales communes à la plupart des participants au débat politique. Seul compte l'objectif de critiquer le pouvoir en lui prêtant les plus obscurs desseins. Comme de mener une guerre "néo-colonialiste". Vieux poncif issu de la mémorable propagande kominternienne de la seconde moitié du XX°siècle. Durant la "guerre froide". Quand la dialectique marxiste-léniniste s'imaginait "casser des briques". Mais exaltait la construction en parpaings du "mur de la honte" coupant Berlin en deux parties.

 

Néanmoins, nous gardons en mémoire l'épisode où Jean-Luc Mélenchon s'était réjoui de l'intervention de l'armée russe en Syrie lorsqu'il avait déclaré: "Poutine va régler le problème Daesh !" et qu'il se refusait à qualifier de "crime de guerre" le bombardement des civils d'Alep par l'aviation russe.  Prisonnier de ses parti-pris, le pacifiste revendiqué s'était mis là dans la peau du Dr Folamour..

 

Comme disait Prévert: Rappelle toi Barbara. Quelle connerie la guerre !..  MB

 

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02.12.19: A la fin de l'émouvant hommage rendu aux treize militaires morts au Mali, on a aperçu Jean-Luc Mélenchon et Alexis Corbière devisant gaiement et sortir hilares de la cour des Invalides. Façon d'illustrer le proverbe: "Pas de mariage sans larmes. Pas d'enterrements sans rire " ?..

 

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La politique est plus dangereuse que la guerre... A la guerre, vous ne pouvez être tué qu'une seule fois. En politique, plusieurs fois.
Winston Churchill

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                     "Dans la troupe, y'a pas de jambes de bois !.."

 

                                                         "Laissez passer les p'tits pompiers !.."

 

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